J’ai perdu le contrôle de mes sentiments,
Le destin a figé ma volonté.
Je crois que voilà cet instant redouté,
Où la romance s’ouvre sur un triste carrefour.
La porte claquée est scellée,
A la cire de mon cœur
Par le sceau de ton cœur.
Dos à dos nous prenons
Des chemins opposés.
Comment ferais-je sans ton regard
Pour me considérer de face ?
Comment ferais-je sans ton âme
Pour compléter la rosace de mes jours ?
Ô mon grand amour !
D’avoir été tant en toi,
De t’avoir tant hanté,
Te perdre c’est une part de moi,
Que tu promènes et laisses s’égarer.
Je suis comme un enfant sans mère
Un enfant du vent ou de la rivière
Qu’un chien errant, ta mémoire,
Accompagne dans un triste soir.