Jeux de mots Greg & YvesΔ
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Vois-tu comme la veuve voile son visage. Son visage alors volant violemment vers elle violace sans ventre
J’éveille la Genèse de sa jeunesse et je dévisage sa façon de gésir
J’écume, écume après enclume et rancune
J’élucide l’acide et l’acier
Je fulmine l’animé minois de l’animation
Je me lamente et monte un verre de menthe
Je fouille la folle de flocons qui dansent sous la pluie comme des grelots sous les grêlons
Ils lapidèrent le lamentable lampadaire et l’oubli lia leurs ondes
Ils s’en vont sans doute par centaines
Nous savons que la vessie s’invente souvent des visses pour se sauver de sa suave vésicule, pour lui sucer sa sève visqueuse et savoureuse
Les prières d’hier du lierre fier errèrent partout sur les étagères de pierre
A l’heure de pleurs en fleur, la lueur meurt, rieurs sont les petits malheurs
Cesse de valser des steaks et svastikas vaseuse face d’aztèque de Venceslas
Vaste phasme de mes fantasmes
Environ vingt phasmes dans la vase d’en face s’enfilent et je vois tes fantasmes à travers le vasistas
Et brade vingt stocks de coqs au vin à Vladivostok
Vlan dans les dents et croque le vent
La claque équivoque de son crique
Le tic a le trac du tac
La tique de l’Attique craque la cloque
L’Antarctique troque ses croûtes contre un crétin gréco-latin
Le chien chevauche la chienlit, pas de ça chez moi
Le pion chie dans la chambre folichonne du champignon
La grue a grivelé le gruyère d’hier
Sans vergogne j’ai rogné une virgule
Le castor du staccato accepte tes torts à cause de ton tact, de tes tactiques
Les fourmis fournissent leur nid dans le fournil
Pour les phasmes effrayés, les nénuphars sont des phares formidables
La farce affreuse de ta face fusille mes fesses évasives
Le bulletin lubrique de libellule Jubile de Lubéron
Lime la lame et lamine la limace
L’ombre blonde sombre dans l’onde
Le double dindon débiloïde te ton dédain démantibulé me déboulent un baldaquin burlesque
Déduis de ton doute le dédain et dote toi de cette double diatribe qui défait ton destin
Les flasques filles du salsifis falsifient l’asphalte infligeant facilement de ta flaque
Minimise ta syphilis et mime moi un minois que je m’achève
Mange de ta motte morte maman
Le deuil curieux de l’écureuil décuple son orgueil
L’embryon l’an dernier lentement se vidait
La tourte étonnante de ta tortue te troue la tête et s’évertue à être roté
A ton âge le tatouage est toléré
La truite fortuite tente éperdument
Tu mens mentalement tellement lentement
Tes menthes à l’eau mêlent ton temps et le mal d’antan
La cacophonie critique de ton cirque te cafouille et te cafouille dans un scaphandre emphatique
En pissant lentement le plaisir est plus vivant
Exception faite de ton sexe, le sphinx s’affole dans le bronx de mon corps
La moustache mue et la mouche chue
Cette mite m’irise la myrtille de mon iris
Le cancre crie qu’il croit qu’il claque
J’écrase le crâne du crapaud crispé
La gargouille glane des groseilles et se grouille de garnir son bec
Ton sphincter à des airs de sphinx d’eau
Cette poule qui me fait des papouilles à-t-elle pris la pilule ?
Puisse ma sphaigne saigner flasque à face
Ces entrailles traversent un triste trottoir
Terminus, minus, va manu militari te manger ton minuit dans ta niche
Terminus, tout le monde merde ici bas !
Tant va ta tante qu’elle est à la masse
Qui à la chiasse laisse des traces
Rien ne sert de pourrir, il faut moisir à point